Les conditions climatiques de ce printemps ont fortement impacté les exploitations et nombre d’entre elles auront des difficultés à planter la vigne initialement prévue sur cette campagne. Face à cette situation, FranceAgrimer alerte sur la règlementation européenne qui, en pareille hypothèse, prévoit que les vignerons qui ont perçu l’avance de l’aide à la restructuration et qui n’ont pas effectué les plantations annoncées sont redevables d’une amende de 10 % des sommes perçues.
Face à cette situation, deux solutions sont préconisées par FranceAgrimer pour prévenir toutes difficultés :
Cas n°1 : avance non encore perçue :
FranceAgriMer recommande à tous les viticulteurs n’ayant pas encore touché cette avance, et n’étant pas sûrs de pouvoir mener à bien leurs plantations cette campagne, de se rapprocher au plus vite des services territoriaux pour annuler la demande d’avance. » Cela n’empêchera bien évidemment pas de réaliser la plantation comme prévu si la possibilité se présente, rassure Didier Josso, délégué vin de FranceAgriMer. L’exploitant recevra alors toute l’aide en post-plantation, a priori au printemps 2019. «
Cas n°2 : avance déjà touchée :
En revanche, les viticulteurs ayant déjà reçu l’avance mais n’étant pas sûrs de pouvoir planter devront justifier d’une situation de calamités agricoles, de catastrophe naturelle ou d’achat de vendange. » Seule la présentation du zonage, avec l’exploitation inclue dedans, pourra permettre l’annulation de la pénalité « , regrette Didier Josso.
Dans la mesure où le versement des avances ne fait que débuter, peu de vignerons devraient se retrouver concernés par le cas n°2.
Cette communication de prévention en situation de crise peut être saluée, et doit donc être relayée.